Si il y a bien une chose vraiment très drôle en informatique, c’est le rapport extraordinaire qu’il y a entre les millions investies par les majors pour trouver la protection ultime d’un coté, et la rapidité avec laquelle les bidouilleurs de tout poil parviennent à se débarrasser de ces protections (qui du coup ne restent gênantes que pour le client honnête et non bricoleur).
L’exemple des CD protégés avec Keyaudio2 était criant, mais les DRM d’Apple ou de Microsoft, ou les protections du BDR n’auront pas tenus beaucoup plus longtemps.
Et que ce soit dans un environnement purement logiciel, ou pour un matériel quelconque, il suffit toujours qu’une faille soit trouvée, même une toute petite, et ce n’est alors qu’une question de temps avant que le contrôle totale de la machine ne soit pris par ceux qui auraient du l’avoir des le départ : Les propriétaire du matériel en question.
Pensez aux consoles Wii par exemple… Un développeur fait une toute petite erreur, ne vérifie pas la longueur du nom du canasson de Zelda, et quelques mois plus tard la console peut enfin faire tout et n’importe quoi. A commencer bien sur par lancer des jeux « dumpés » sur disque dur, ce qui offre un nombre d’avantage considérables. Rapidité de chargement, préservation d’un lecteur de disque optique forcément couteux et pénible à remplacer, ergonomie générale à l’utilisation, sans oublier bien sur la possibilité LEGALE de réaliser des copies de jeux qui coutent de plus en plus cher, et qui sont encore aujourd’hui distribués de façon totalement archaïque. (Se déplacer dans un magasin pour acheter un boitier en plastique qui m’encombrera durant les années à venir, non merci !)
Avec la PS3, Sony avait réussit à faire fort… très fort même. (on dira que cela rétablira une moyenne avec l’exemple du CD précèdent…). Bref, on pouvait commencer à se demander si elle serait enfin hacké un jour cette fameuse console. Mais voila… Aucune protection n’est éternelle. C’est d’abbord Georges Hotz qui l’a mise à mal, et qui est finalement parvenu à en prendre le control. Toutefois il restait beaucoup à faire avant d’avoir un moyen simple et rapide, utilisable par les non initiés, pour pouvoir lancer un exécutable quelconque sur la machine. Est ce que ce sont ces travaux qui auront permis la sortie de ce merveilleux accessoire ? http://x3jailbreak.com/
Difficile à dire… A priori non. Mais le résultat est la. Non seulement la console est 100% hackée, mais en plus les plans de cette clef, et surtout le code qui tournent dessus (une version à été ré-écrite en open-source) ont déjà fait plusieurs fois le tour du web. Au point que tous les dispositifs permettant de reproduire cet instrument sont en rupture de stock dans le monde. Non seulement ce n’est qu’une question de jours avant que la planète ne soit inondé de clones à très bas prix (Une « team » à même évoqué un prix de vente possible de 5 euros l’unité), mais en plus les codeurs de tout poils se sont précipités sur ce code source (psfreedom) et sont en train d’essayer de le faire tourner sur tout et n’importe quoi.
Allez faire un petit tour ici : http://forum.xda-developers.com/showthread.php?t=772795
et la : http://psfreedom.com/wiki/index.php?title=Device_compatibility_list
En résumé, le code Psfreedom à commencé par tourner sur un Nokia N900, et est maintenant capable de tourner sous Android. Oui, vous ne rêvez pas… Bien sur cela nécessite quelques bricolages, mais le résultat est bien la : On branche son téléphone Android sur la PS3, et hop, on en prend enfin le contrôle. Elle est pas belle la vie ?
Bien sur, il sera beaucoup plus simple à terme d’acheter une clef « prête à l’usage »… ou tout autre équipement ayant les mêmes capacités. Car le code peut être adapté pour tourner sur à peu près tout et n’importe quoi, et certain imaginent déjà des manettes PS3 qui ferait elles même le jail break de la console !
Affaire à suivre donc… quand j’aurai eu le temps de changer le firmware de mon téléphone par exemple 😉