Je ne sais pas si c’est une qualité ou un défaut, mais quand on me demande un service, j’ai beaucoup de mal à dire non. Du coup, devinez qui à participé au dépouillement des votes du second tour de la primaire ? Et ouais, il faut croire que j’avais que ça à faire un dimanche soir (ce qui en réalité était pas du tout le cas).
Pour commencer, il y avait la victoire d’Hollande aux primaires. Ce qui, après la traîtrise d’Arnaud Montebourg, faisaient déjà deux bonnes raisons d’avoir bien les boules. Sérieusement, quand j’imagine le second tour de 2012, et donc devoir faire au final mon choix entre ce gros couillon, et l’autre micro nazi actuellement au pouvoir, j’ai vraiment super hâte d’y être. Whaou, 2012, ça va être trop du bonheur. On en viendrai presque à comprendre le taux d’abstention qu’il y a dans ce pays. Bon, je vous rassure, j’irai quand même voter hein… Quelles que soient les conneries qu’Hollande ira inventer, ça ne changera probablement (et malheureusement) pas grand chose au final. Il ne pourra de toute façon jamais faire pire que le nain qu’il faut dégager de toute urgence.
Non, le truc qui m’a le plus déprimé durant cette soirée, c’est d’entendre derrière moi une femme expliquer que « Ca prenait du temps d’ouvrir les enveloppes, tout ça, mais bientôt on aurait plus besoin de le faire. Bientôt il y aurait le vote électronique et ce serait beaucoup mieux… ». La, c’était dur. Très dur. Heureusement, on avaient tous quasiment terminé. J’ai donc pu réprimer mon envie de vomir, et lui expliquer pourquoi, en tant qu’informaticien, je lutterai toute ma vie contre une telle horreur. Elle à semblé surprise. D’autres étaient curieux. Je n’avais que quelques minutes pour leur faire comprendre. Leur faire comprendre à tous la différence qu’il y a entre une urne transparente et un dépouillement que n’importe qui sur la planète pouvait venir effectuer et/ou contrôler à condition de savoir simplement compter, et un ordinateur dont PERSONNE, pas même les meilleurs informaticiens de la planète, ne pourraient vérifier et certifier le bon fonctionnement. (Et cela même si les logiciels utilisés étaient open source, ce qui n’est JAMAIS le cas). Certains dans la salle on eu l’air de comprendre…
Finalement, si je suis parvenu à en convaincre au moins un (ou une), je n’aurai pas totalement perdu ma soirée.
Entièrement d’accord avec toi… Je crois que pour le coup il n’y a que les informaticiens qui voient le problème avec le vote électronique…
Je n’aurais clairement aucune confiance en une machine à voter… Et ce n’est pas ce qui s’est passé aux USA qui va me rassurer…
Mais qu’en est-il alors des magnifiques opportunités qui pourraient se présenter si l’on utilisait internet pour en faire un véritable réseau politique (une sorte d’autre internet, quelque chose de beaucoup plus fermé à l’écriture mais en même temps très ouvert à la lecture)..
Les opportunités seraient énormes pour investir un maximum de peuple dans le processus politique et ainsi lui rendre un peu de la légitimité qu’il a clairement perde ces dernières années?
Par exemple, un petit « bip-bip » à deux touches (une oui, une non) qui me demanderait mon avis sur certains problèmes d’états et permettrait ainsi des référendums rapides?
@Hashgrid :
Très bonne remarque. Et j’ai d’ailleurs déjà aussi dit je sais plus ou que, oui, Internet pouvait aussi être un formidable outil démocratique qui permettrait de revenir à une démocratie beaucoup plus directe. Mais cela ne peut pas se faire n’importe comment. Si ce genre de chose se mettait en place, il faudrait faire tout le contraire des machines à voter actuelles, qui sont des systèmes fermés et centralisés.
Le seul moyen de conserver un semblant de transparence serait de n’utiliser des logiciels ouverts et ayant un fonctionnement totalement décentralisé. Cela nécessiterai aussi bien sur que chaque citoyen ai reçu une éducation minimale en informatique. Si chacun pouvait récupérer le code source (le vérifier si le coeur lui en dit et si il à les compétances pour le faire), le compiler, et le faire tourner sur sa machine, alors la, oui, peut être qu’on pourrait voter de manière électronique sur des sujets importants. Mais pour le moment, on en est très, très loin.
Je trouve qu’il exagère Hoper !
Tant que l’homme ne détecte pas l’erreur, l’ordinateur ne se trompera pas.
Combien de fois ai-je entendu » c’est la faute de l’ordinateur, il s’est trompé » !!! Non l’ordinateur ne se trompe pas, l’homme oui, le programmeur qui à programmé l’ordinateur oui, celui qui l’utilise oui !. Si vous mettez du gazole dans un moteur à essence, c’est sur qu’il va tourner très mal .. est-ce la faute du moteur ou de celui qui a mis du gazole au lieu de l’essence ( je sais ça m’est arrivé ! ) c’est le vieux routard ( retraité )de l’informatique qui vous le dit.
Je suis en faveur du votre « electronique » bien controlé ou les electeurs se deplacent sur le lieu de vote, l’urne est un ecran tactile discret format tablette avec les photos des candidats en suffisament grand pour ne pas se tromper, on clique dessus, on confirme et zou c’est voté
Allez les jeunes, au boulot ya plus qu’à…
Bonne année!
Je ne comprend vraiment pas grand chose à ce commentaire…
Oui un ordinateur ne se « trompe » jamais. Un ordinateur fait simplement ce qu’on lui demande de faire. Mais justement, comment savoir si une machine à voter fait bien ce qu’elle est censé faire ? C’est bien parce que je suis informaticien que je suis en mesure d’imaginer les millions de façon qu’il y aurai de faire en sorte que la machine « triche ».
Avec une urne transparente et des bulletins en papier, tout le monde, informaticien ou pas, peut contrôler que le dépouillement est fait dans les normes. Et tout est mis en œuvre pour éviter les erreurs humaines.
Avec une « machine à voter », même des informaticiens très talentueux ne pourront jamais affirmer que ta « tablette tactile » compte bien les votes comme il faut. Vérifier cela nécessiterai un accès au code source, de pouvoir compiler le logiciel, puis pouvoir comparer les binaires obtenus… Bref, rien d’envisageable en pratique.
Le soucis avec le vote via ces machines, c’est qu’on limité aux choix offerts.
Dans le cas des pays où le vote est obligatoire, on peut ainsi forcé la personne a voté pour quelqu’un que ne voudrait pas car le vote blanc n’est des fois pas proposé.
Ce type de votes à deux limites:
_ La liberté de choisir est limité
_ On ne peut pas verifier les votes manuellements, on doit faire confiance …
Pour ma part, je prefere encore les votes papiers.