Six romans, un univers particulier.
Imaginez que les catastrophes naturelles (tornades, feux étendus, tremblements de terre etc) puissent avoir une volonté propre. La volonté de nous détruire nous, une race humaine envahissante et perturbatrice, provoquant sans cesse toujours plus de déséquilibre et de destruction sur notre bonne vielle terre. Imaginez que l’humanité aurait été rayé de la carte sans l’intervention d’êtres humains particuliers, ayant un lien très fort, et donc un certain contrôle sur l’un de ces éléments. Imaginez encore que ces humains particuliers se soient regroupés, et forment à l’insu de tous un groupe de défense secret. Des « mens in black » protégeant discrètement la population contre mère nature. Voici le monde dans lequel notre héroïne, une gardienne des cieux (contrôle de l’eau et du vent) évolue.
Le scénario
L’histoire commence alors que l’héroïne est en fuite. On comprend rapidement que les gardiens ne ne sont pas tous aussi philanthropes qu’elle, et que ceux qui ne respectent pas les règles établies ou la hiérarchie en place au sein de l’organisation ont du soucis à se faire.
Un univers étonnamment crédible
L’auteur parvient à décrire un univers assez crédible, avec pourtant une bonne dose de fantastique à l’intérieur. Par exemple les djins (génies) en bouteille existent. Quelques centaines dans le monde, capable de faire presque n’importe quoi en « amplifiant » les pouvoirs des gardiens. Les démons également… Et d’autres choses encore, mais je ne vous laisse la surprise 🙂
Le style
Tout dans ce livre fonce à plus de 200 km/s. L’héroïne d’abord, amoureuse des belles voitures sportives, ainsi que toutes les merdes qui lui tombent dessus. Elle passera donc le plus clair de son temps à sauver sa peau, et le monde dans la foulée. Si les deux premiers livres font déjà très fort, les quatrième et cinquième passent à la vitesse supérieur, au point que la vie de Jack Bauer pourrait sembler bien terne en comparaison. Les descriptions, nombreuses mais courtes et percutantes, ainsi qu’une avalanche de métaphores, permettent une compréhension rapide de la situation, que l’action se passe dans le monde réel, ou dans le monde éthéré. On ne s’ennuie pas une seconde, même dans le troisième roman pourtant un peu plus lent que les précédents. On pourrai reprocher aux premiers bouquins un coté un peu répétitif (SPOILER : Joanne se sacrifie pour sauver le monde, elle est miraculeusement ressuscitée, et elle recommence).
Pourtant, tout reste crédible, car elle n’a finalement jamais vraiment le choix pour rester ce qu’elle est. Une héroïne blessée, qui en a vu de toute les couleurs, et qui à décidé qu’elle ne laisserai plus personne lui marcher sur les pieds.
Conclusion
Je suis tombé dessus complétement par hasard, mais J’ai dévoré la série en quelques semaines. Six bouquins, ça prend de la place dans les étagères, mais je ne regrette ni mes achats, ni le temps passé à les lire. La fin de la série, pourtant digne d’un grand film d’action hollywoodien, nous laisse un peu sur notre faim. Dommage, je n’ai pas l’impression qu’une suite soit à l’ordre du jour.