De quoi on parle la ?
Attention, ce billet est réservé à un publique averti. Si vous êtes membres de famille de France, vous avez franchement le droit d’aller vous faire foutre d’aller voir n’importe où ailleurs sur le web, ce ne sont pas les sites qui manquent, personne ne vous oblige à lire ce billet.
Aujourd’hui, il sera donc question d’un eroge un peu particulier, puisque il ne s’agit pas d’un jeu commercial, mais d’une production 100% amateur. Ceux qui ont déjà testé ce type de jeu savent qu’il est très difficile de trouver autre chose que des Visual novel idiots, ou l’action se résume à cliquer frénétiquement pour faire défiler le texte d’un scénario dont même les films X de canal auraient honte. Et cela dans le seul but d’obtenir quelques rares dessins un peu osé. Je comprend qu’on puisse aimer lire, mais ce n’est pas ce que moi j’appelle jouer.
Heureusement, quelques perles apparaissent parfois dans le monde des eroge. Mon dessinateur préféré doit lui aussi avoir conservé un souvenir ému de cobra mission par exemple 🙂
Techniquement
Mais revenons donc à Slave Maker. il s’agit donc d’un jeu « amateur », entièrement développé en flash (oui je sais…), ce qui lui permet d’être lancé sur à peu près n’importe quelle plate-forme disposant d’un navigateur capable de lire les swf. Surtout, l’auteur à eu la bonne idée de créer des kits de développement permettant à d’autre de contribuer (traductions, ajout de contenu etc). La version 3.3 devrait sortir dans les tout prochains jours mais, en attendant, vous pouvez déjà télécharger la version 3.2.06 ici. (plus de 3 Go tout de même…) Pour ceux qui se poseraient la question, oui il est possible de jouer en français. Cela dit, si vous comprenez l’anglais (langue par défaut) mieux vaut la conserver.
But du jeu
Il est temps de rentrer dans le (vif du) sujet. L’histoire se passe dans un monde héroic-fantasy et vous êtes un (ou une) « dresseur » d’esclaves. Le but étant de devenir le dresseur le plus puissant de la ville. Pour ça, il faudra acheter des esclaves, les entraîner, puis les vendre. Sachant qu’il est possible d’effectuer des dressages très différents, car vos acheteurs n’auront pas tous les même goûts. Vous devrez aussi décider si vous faite parti d’une guilde d’esclavagiste (prix d’achat inférieur, acheteurs trouvés par la guilde qui prend une commission sur toutes les transactions) ou si vous préférez travailler en indépendant. Dans ce cas bien sur, vous payez la « marchandise » plein pot, vous devez trouver vos acheteurs, mais vous conservez 100% des bénéfices.
Création du personnage
Justifiant à elle seule le téléchargement des 3 Go, la création du perso est beaucoup plus jouissive (pardon…) que dans bon nombre de jeux qui se prétendent être des RPG. Vraiment, le nombre de possibilités est impressionnant. On commence par choisir ses origines. Le monde fantastique dans lequel vous vivez contient en effet un faible pourcentage de créatures fantastiques (elfes, vampires, furry, démons disposant de longues tentacules etc). Puis on passe aux traits spéciaux, aux compétences, aux caractéristiques, au matériel de départ sans oublier la religion de votre personnage, qui pourra aussi avoir une influence sur le déroulement de la partie. Il faudra aussi choisir le lieu dans lequel vous vivrez et entraînerez vos esclaves. Un lieu isolé les empêchera probablement de s’enfuir, mais cela aura aussi des conséquences sur leur moral etc. Bref, cette création de personnage devrait déjà vous occuper un bon petit moment. Je vous laisse admirer l’écran des options. Le genre d’options qu’on aimerai trouver plus souvent 🙂
Le gameplay
Au début de chaque journée, on planifie un certain nombre d’activités, pour soit même et pour son esclave. Vous pouvez en effet déléguer sa surveillance à un ou une assistante, ce qui vous permettra d’aller faire d’autres activités. Shopping ? Ballade en foret ? Ménage ? Entraînement au combat ? Repos ? Visite de la ville ? L’un de vous peut aussi travailler afin de gagner de d’argent qui servira à acheter des armes (il est possible de faire de mauvaises rencontres), ou de nouveaux accessoires à lui faire essayer… Chaque activité durera un certain temps et modifiera vos scores et les siens dans de nombreux domaines. Il faut donc trouver de bons compromis, et des activités développant les compétences que vous voulez voir progresser. Une fois le soir venu, le principe est le même, on planifie les activités de la soirée, en sachant qu’il s’agit normalement d’activités un peu plus… chaudes que celles de la journée.
Si il n’y avait que cela, le jeu pourrai sembler un peu répétitif à terme. Mais c’est sans compter de très nombreux « événements » spéciaux qui viendront égailler vos journées. On ne s’ennuie pas une seconde. Mieux, grâce aux travail des fans, de très nombreuses esclaves attendent vos bons soins. Ici pas de prise de tête avec des histoires de copyright et autres conneries de ce genre. Toutes les filles disponibles sont issus de mangas, d’animés ou de jeux vidéos célèbres. Même blanche neige est disponible. Chacune d’elle dispose de son propre tempérament (préférences etc) et de compétences spécifiques. J’ignore totalement combien d’heures il faudrait pour toutes les entraider et découvrir toutes les subtilités de ce jeu, mais je pense que sa durée de vie n’a rien à envier à un bon FF. Amusez vous par exemple à jeter un rapide coup d’œil à la liste de fins possibles (rapide le coup d’œil sinon gare aux spoils) pour vous faire une idée.
Conclusion
Si vous avez un peu de temps devant vous, et personne autour pour s’offusquer des images qui apparaissent sur votre moniteur, foncez 🙂
EDIT : Vous trouverez ici un autre test, avec d’autres captures etc…
Hé hé sympa le jeu merci pour le partage 🙂
salut !
il à l’air sympa ce jeu mais impossible de le faire marcher sous linux
avec gnash ou flash non free (je sais c’est nul …)
les titres ne s’affichent pas (en gros tout le texte) et ça rame !!
(alors que bon je fais tourner minecraft d’ac en résolution mini et avec 25fps mais quand même)
et la seule façon c’est wine où il affiche les titres mais rame toujours autant
d’ailleurs la traduction française à l’air très très bien !!
bon je vais essayer de m’accrocher
tcha
bises
clem
Pas de soucis chez moi pour le faire tourner avec firefox sous linux. Par contre, j’utilise le plugin flash d’adobe…