Electrolab ?
Après mon petit tour au tmplab, on m’a gentiment proposer d’aller découvrir l’electrolab. Cet autre « hackerspace » en région parisienne se distingue du précédent sur de nombreux points, même si les bases (partage des connaissances, rencontres humaines, promotion du libre etc) sont évidement communes.
Pour mieux comprendre ce qu’est l’electrolab, je vous invite à lire ce billet, écrit il y a tout juste deux ans, alors que ce lieu n’était encore qu’un projet. Pour avoir été sur place, Je peux vous dire que ce qui était prévu à bien été réalisé. Je pense même que le résultat doit dépasser les espoirs de l’époque. Pas forcément en terme technique, même si tout ce qui était prévu est bien disponible. mais plutôt au niveau humain. L’electrolab compte aujourd’hui une soixantaine de membre. Franchement, soixante inscrits, (à 10€ par mois avec des tarifs inférieurs pour les étudiants ou les personnes au chômage), je ne pense pas que les fondateurs de l’association en espéraient autant.
Différences avec le tmplab
Si historiquement le /tmp/lab s’intéresse en premier lieu à l’informatique, l’electrolab est clairement orienté mécanique et électronique. Le niveau global d’organisation est aussi radicalement différent. Plutôt que de laisser les membres totalement libres (La seule règle étant de « ne rien faire qui conduirait à devoir en créer d’autre »), l’electrolab dispose d’un règlement intérieur stricte, de codes couleurs sur chaque appareil indiquant qui à le droit d’utiliser quoi, de consignes affichées au mur, de portes et d’équipement qui ne sont accessibles que via des badges RFID etc. Une rigueur évidement justifiée par la dangerosité du matériel accessible mais qui pourrait choquer ceux qui préfèrent avant tout faire confiance et responsabiliser les gens…
Les interrupteurs d’urgences…
En toute logique, cette rigueur se retrouve aussi au niveau des installations dont le niveau de sécurité impressionne (interrupteurs électriques d’urgences, zone chimie équipée pour évacuer les vapeurs, douche les yeux en cas de projection accidentelle etc) Oh et… les espaces de travail sont tous incroyablement bien rangés ! Il y avait huit places toutes équipées pour faire de l’électronique, et je peux vous assurer que les huit paillasses étaient nickelles.
Quand je dis rangé, je plaisante pas, il y a pas une miette sur la table :
Un nombre de projet hallucinant
Forcément, avec une soixantaine de membres, ce ne sont pas les idées qui manquent. Surtout, les projets semblent vraiment « importants ». Je vous laisse vous faire votre propre opinion en vous recommandant vivement deux lectures. D’abord cet article qu’owni avait réalisé il y a un an, et bien sur leur site web, ou de nombreux projets sont présentés, avec photos et vidéos à l’appui.
Conclusion
Que dire… Si vous avez besoin d’avoir accès à du matériel de pointe en électronique (j’y connais rien, mais à voir les yeux brillants de mon interlocuteur quand il me parlait de certains équipements à lampe, ça devait quand même être du lourd), ou d’un peu d’espace pour bricoler, ou bien sur d’un coup de main pour monter (ou démonter…) un truc qui bouge ou qui clignote, je pense que vous devriez envoyer un mail à ces gens la.
Et vive le libre, sous toutes ses formes 🙂