Je vous avais déjà parlé d’Oldelaf. Mais je ne vous avez pas tout dit. Je ne lui avait pas seulement demandé ce qu’il pensait du téléchargement. Je lui avait aussi parlé d’une d’une de ses chansons en particulier. Elle s’appelle « le sparadrap« .
Plus précisément je lui avais demandé pourquoi il avait choisit d’utiliser le mot « tu » à la dernière phrase, ce qui rendait cette jolie chanson bien triste, au lieu du « on » pour une fin heureuse. Surpris, il m’avais finalement répondu qu’il allait y réfléchir.
Hier soir je suis allé revoir le spectacle à Issy-les-moulineaux. Et oui, il à bien modifié la fin de la chanson et à insisté sur le « on » final. Cela n’était visiblement pas prévu car les autres chanteurs eux ont sont restés au « tu » ce qui à provoqué une petite surprise dans la salle. Je n’ai absolument pas la prétention de croire que c’est ma présence dans la salle qui l’a poussé à choisir le « on ». A ce moment la (nous étions au troisième rang avec ma femme mais décalés sur le coté, et je suis sur qu’il ne nous avait pas vu). J’ignore donc précisément pourquoi il a utilisé le « on » hier soir, mais j’ai vraiment trouvé ça formidable.
Objectivement, rationnellement, c’est complètement idiot, et tout ou presque sur cette planète est infiniment plus important que ce qui s’est passé à cet instant. Pourtant, ce petit mot à lui seul justifie à mes yeux l’achat de nos places d’hier soir. Car cela prouve encore une fois qu’il existe des artistes qui chantent pour leur public, et pas uniquement pour le fric.
J’aimerai vous raconter deux autres petites choses à propos de ce concert. Au moment du rappel, Il s’est interrompu après avoir remarqué trois petites filles qui s’étaient approchés de la scène et qui avaient l’air de connaître son titre. Il les a invité à monter sur scène, les à collées devant un micro et leur à permis de chanter avec le reste du groupe. Puis c’est eux qui sont descendu de la scène pour chanter au milieu de la salle.
Du public qui monte sur la scène, et eux qui en descende. Difficile de faire mieux en terme de proximité non ? A croire que, pour lui aussi, le « nous » sera toujours plus important que le « je ».
Merci Oldelaf, et au prochain concert.
PS : Désolé pour ceux qui ne l’ont pas encore vu mais l’Olympia le 29 janvier, c’est complet…